jeudi 13 décembre 2018

Conte de Noël : le rêve de Tom et Zoé


Il était une fois deux enfants, Tom un petit garçon de 7 ans et Zoé, sa petite soeur de 5 ans, très heureux, à la veille de Noël, à l'idée de découvrir le lendemain les jouets qu'ils avaient commandés au Père Noël. Ils n'avaient pas du tout envie d'aller se coucher tant ils étaient excités. Mais il était l'heure de dormir et Maman les avait accompagnés dans leur chambre comme chaque jour pour les border et les embrasser.
Les deux enfants mirent un certain temps avant de s'endormir. Ils n'arrêtaient pas de penser au Père Noël et se posaient une multitude de questions à son sujet. Zoé demanda à Tom s'il savait où il habitait. Tom répondit qu'il n'en savait rien mais qu'il aimerait voir sa maison et surtout son atelier de fabrication des jouets. Ils se demandèrent si, comme on le disait, il y avait beaucoup de neige au pays du Père Noël, s'il y faisait très froid et aussi si c'était vrai qu'il avait des rennes pour tirer son traîneau, et bien d'autres questions leur venaient à l'esprit.
Aussitôt qu'ils furent endormis, le long voyage commença. Ils disparurent tous deux au pays des rêves. Ils marchaient tranquillement main dans la main au milieu d'un magnifique champ de fleurs lorsque tout-à-coup ils entendirent une petite voix qui leur demanda s'ils étaient perdus. Ils ne voyaient personne. "Où allez-vous ?" leur demanda la petite voix en montrant timidement le bout de son nez. C'est alors qu'ils aperçurent une petite souris, toute mignonne, qui les dévisageait. "Nous allons voir où habite le Père Noël" dit Zoé. La souris se présenta "je m'appelle Lucie et je peux vous dire dans quelle direction vous devez aller. Tout au bout de ce champ, il y a une grande forêt, vous devez la traverser. Si vous vous perdez et que vous rencontrez mon ami Oscar, demandez-lui de ma part de vous guider !" Les deux bambins remercièrent Lucie pour sa gentillesse et ils s'en allèrent. 



Arrivés à l'entrée de la forêt, ils étaient bien embêtés car ils avaient oublié de demander à Lucie qui était Oscar. Tant pis, c'était trop tard.
Ils pénétrèrent dans cette forêt toute sombre en n'étant pas trop rassurés mais bien décidés à poursuivre la route qui les mènerait au Père Noël. Après avoir marché longtemps dans cette immense forêt sans trop savoir où se diriger, ils tombèrent nez à nez avec un petit animal tout roux muni d'une belle grande queue en panache. Surpris, l'animal fit mine de s'enfuir mais Tom le retint en lui disant "attends, ne pars pas ! serais-tu Oscar ? tu vas peut-être nous aider car nous ne savons pas vers quelle direction aller." L'animal répondit "oui, c'est bien moi Oscar le renard. Mais comment connaissez-vous mon nom ?" demanda-t-il.  Tom lui dit "c'est ton amie Lucie la petite souris qui nous a parlé de toi et elle nous a dit que tu pourrais nous aider à traverser la forêt." Oscar accepta avec plaisir et demanda aux enfants où ils souhaitaient se rendre. Tom et Zoé répondirent en choeur qu'ils étaient à la recherche de la maison du Père Noël.



Le renard fit un long bout de chemin avec eux. Pendant le trajet, ils rencontrèrent plusieurs habitants de la forêt, tous très gentils et qui ne manquèrent pas de les saluer sur leur passage. Il y eut tout d'abord Corneille l'écureuil en train de manger des noisettes et ensuite Gertrude la tortue qui se pavanait lentement, toute fière, portant sa maison sur son dos. Et enfin, il y eut Robin le lapin qui papotait avec son ami Léon le hérisson.
"Voilà" dit Oscar le renard, "je ne peux pas aller plus loin avec vous. Il faut suivre tout droit ce sentier et ensuite, à la sortie du bois, vous arriverez à un endroit où il y a un grand lac à traverser. C'est mon ami Emile le crocodile qui vous fera passer de l'autre côté de ce lac. Il vous transportera sur son dos. Puis, il vous indiquera le chemin." Tom et Zoé remercièrent Oscar et, déjà très fatigués, continuèrent courageusement leur route.



Après la traversée du lac sur le dos d'Emile le crocodile, celui-ci les dirigea vers une colline. Ils durent grimper tout en haut puis redescendre de l'autre côté. Mais avant d'entamer la descente, une fois arrivés au sommet, ils ouvrirent de grands yeux émerveillés. Le paysage qui s'offrait à eux était superbe. Jamais ils n'en avaient vu de pareil ! Il y avait de la neige partout. Tout était d'un blanc si pur. Le frère et la soeur ne perdirent plus une seconde. La fatigue les ayant subitement quittés, ils couraient en redescendant, pressés d'arriver en bas et de gambader dans cette belle neige toute fraîche. Ils s'y roulèrent et s'amusèrent en se lançant des boules. Ils n'avaient pas froid. Dans ce magnifique décor, pendant quelques instants, ils en oublièrent même le but de leur voyage.



D'un seul coup, leurs jeux furent interrompus par une voix venue de nulle part. "Qui êtes-vous et que faites-vous ici ?" Les deux enfants, surpris, regardèrent tout autour d'eux. Mais d'où venait cette voix ? Ils mirent un certain temps à découvrir deux yeux perçants qui les fixaient. L'animal était aussi blanc que la neige. C'est pour cela qu'ils ne l'avaient pas vu.
"Je suis Simon l'ourson" leur dit-il. Une fois de plus, Tom et Zoé expliquèrent qu'ils étaient à la recherche de la maison du Père Noël.



Simon leur signala qu'ils étaient presque arrivés. Et il ajouta "il ne faut pas tarder si vous voulez l'apercevoir car il va bientôt partir pour la distribution des cadeaux. J'ai vu ce matin qu'on préparait son traîneau, qu'on l'astiquait de partout. 
"Venez ! Suivez-moi ! Je vous y emmène mais je vous préviens, vous ne pourrez pas vous approcher car il y a plusieurs petits êtres étranges dévoués au Père Noël. Il y en a qui font la garde autour du domaine, ce sont des petits pages. Il y a aussi beaucoup de lutins. Ce sont eux qui travaillent dans l'atelier de fabrication des jouets, nuit et jour, sans relâche, afin que toutes les commandes soient prêtes à temps."



Quand ils aperçurent la demeure du Père Noël, Tom et Zoé n'en croyaient pas leurs yeux. Ils restèrent figés, en extase, devant ce somptueux château tout illuminé, recouvert de neige et garni de boules de toutes les couleurs. C'était magique. L'atelier de fabrication des jouets se trouvait à côté du château. Toutes les fenêtres étaient éclairées et on pouvait voir à l'intérieur les lutins s'agiter dans tous les sens. Il fallait terminer rapidement le travail pour permettre au Père Noël de partir dès la tombée de la nuit et entamer sa longue route à travers le monde.



Nos deux petits enfants n'en finissaient pas d'admirer le spectacle qui s'offrait à eux. Ils durent vraiment faire un gros effort pour rester cachés tant ils auraient aimé entrer dans ce lieu féerique. Mais ils savaient qu'ils ne pouvaient pas car c'est un endroit secret et bien gardé. Ils restèrent cachés un long moment à attendre patiemment la sortie du Père Noël. Ils assistèrent à toutes les allées et venues de chacun. Certains donnaient à manger et à boire aux rennes puis les préparaient pour les atteler au traîneau, tandis que d'autres apportèrent tous les cadeaux qu'ils déposèrent dans le traîneau.



Tout-à-coup il apparut, imposant, majestueux, dans son bel habit tout rouge, avec sa longue barbe blanche, ses bottes fourrées, son bonnet et ses gants rouges aussi. Tom et Zoé se regardèrent, sans dire un mot, ravis. Enfin, ils voyaient le Père Noël chez lui au Pôle Nord. Il prit place sur son traîneau, fit un dernier signe de la main à ses fidèles serviteurs et commanda à ses rennes de démarrer. Il disparut dans la nuit tombante et toutes les lumières du château et de l'atelier de fabrication des jouets s'éteignirent les unes après les autres. Tous les habitants avaient bien mérité de se reposer. Ils allèrent se coucher et tout redevint calme.




C'est à ce moment-là que Tom et Zoé se réveillèrent, lentement, encore imprégnés de leur fabuleuse escapade. Ils mirent un certain temps à réaliser que l'aventure qu'ils venaient de vivre n'était qu'un rêve mais quel rêve extraordinaire ! 
Ce matin du 25 décembre, le jour n'étant pas encore levé mais ne pouvant plus attendre, les deux enfants sortirent de leur lit et, tout excités, descendirent rapidement l'escalier à la découverte des cadeaux que le Père Noël était venu déposer cette nuit, sans bruit, au pied du grand sapin.





J.R. 13/12/2018








lundi 12 décembre 2016

Maman

Elle aimait tant la vie.
Elle adorait la couleur bleue.
Elle vivait pour sa famille.
Elle les voulait heureux.

Du courage, elle en avait,
De la force, de l'humour,
De la rigueur, de la bonté 
Et de la volonté, toujours.
       
Et puis, cette maladie 
Qui fait tout oublier,
Lentement, l'a envahie,
Sûrement, sans pitié.

Chaque jour, nous savions
Que nous la perdions
Un peu plus, mais jamais
Ses absences ne nous ont éloigné,

Ni ses regards vides, lointains,
Ses yeux hagards quelquefois.
C'était son terrible destin !
Elle savait que nous étions là.

Ce 12 décembre déjà,
Voilà deux années
Que Maman nous a quittés
Pour l'autre monde, là-bas.

J.R. 12/12/2016








samedi 26 novembre 2016

Hommage à ma soeur


Avoir une grande soeur
quand on est petite fille,
c'est une chance inouie,
une fierté, un bonheur.

Avoir une grande soeur,
Quand on est petite fille
C’est un cadeau de la vie,
Quelqu'un au grand coeur

qui sait consoler
et sécher les pleurs
quand on a du chagrin,

qui sait apaiser
et atténuer la douleur
quand on est pas bien,

qui sait protéger
et freiner la peur
quand toute chose on craint,

qui sait partager
et donner de ses heures
quand on en a besoin.

Avoir une grande soeur
quand on est une enfant,
c'est tout simplement
avoir une seconde Maman.

J.R. 26/08/2016

jeudi 13 octobre 2016

Clin d'oeil à un ami



Quand l'hiver est là
Et qu'il fait très froid,
C'est dans sa caverne
Que se retranche Ben.

De nature assez solitaire,
Il reste dans sa tanière
A ne savoir que faire,
Juste sortir prendre l’air.

Entré dans sa léthargie,
L'ursidé parfois en oublie
Qu'il est aussi omnivore
Peu importe, il s'endort.

Dans son repaire, camouflé,
Attendant meilleure saison,
Il se terre, sans broncher,
Soumis à son hibernation.

J.R. 22/01/2016



mardi 16 février 2016

Témoignage d'espoir et soutien à toutes les personnes qui luttent pour combattre cette maladie




Mon combat

C'est tout en douceur
Et sans aucune douleur
Qu'il m'a envahi
Le corps et l'esprit.

Dans ma chair, bien ancré,
Ce redoutable ennemi,
Fort de son agressivité, 
Aurait pu briser ma vie.

Mais avec force et ténacité,
Au fil des jours, presque une année,
Je l'ai sans cesse affronté 
L'empêchant de s'installer.

Bien armée, j'ai gagné la bataille 
Parfois rude mais sans faille.
Et c'est anéanti et vaincu
Que le monstre a enfin disparu.

Des traces de son passage
Resteront à jamais gravées
Mais ne m'ôteront pas la rage 
D'encore vivre de belles années.  


J.R. 16/02/2016




MERCI à toutes les personnes (famille, ami(e)s, connaissances) pour les nombreuses marques de sympathie et, pour certaines d'entre elles qui se reconnaîtront, MERCI du fond du coeur pour le soutien moral, les mots d'encouragements que j'ai reçus quotidiennement durant l'épreuve.  


vendredi 20 novembre 2015

de la dure réalité au rêve bleu...


Insensées folie et haine
Causes de tant de peine
Indicible bêtise humaine
Corps et coeurs qui saignent 


    
Aucune tolérance à l'atrocité
Pas d'excuse à la cruauté
Quelle religion permet de tuer
Toutes ne prônent que la paix

 


Race et couleur de peau
Valeurs et principes moraux
Croyances et idéaux
Tous ensemble, tous égaux


Du courage face à la frayeur
De la force face à la douleur
De la bravoure face à la terreur
De la solidarité face à l'horreur



Vivre sans crainte, sans peur
Rêver de calme, de douceur
Espérer la paix, le bonheur 
Croire en l'avenir meilleur...

J.R. 20/11/2015











dimanche 8 novembre 2015

Ma saison préférée



Toi, mon automne, saison magique, envoûtante,
Je n'ai d'yeux que pour ta nature étincelante   
Quand surgissent de l'horizon les rayons du soleil
Faisant chatoyer tes couleurs sans pareil.

Tes arbres, petit-à-petit, se libèrent lentement.
Légères et folâtres, leurs feuilles, voltigeant,
S'éparpillent et se posent sur le sol embrumé 
Nous offrant ainsi un immense tapis bariolé.
 
Et lorsque ton vent s'agite et se met à souffler,
Il les disperse dans un tourbillon effréné.
Ici et là, partout, sans pitié, il les emporte
Et en dépose même jusqu'à nos portes.

Quand parfois tu assombris le ciel de nuages
Délivrant de la pluie en bruine ou averse sauvage
Et que tu nous prives ainsi d'un peu de clarté,  
Cela n'atténue en rien ton harmonie et ta beauté.

Toi, mon automne, saison féerique et merveilleuse,
A chaque fois que tu reviens, je me sens heureuse.   
La richesse de tes nuances toujours me fascinera
Ton spectacle enchanteur sans cesse me séduira.

J.R. 07/11/2015






lundi 2 novembre 2015

Belle citation !


"La peinture est une poésie muette et la poésie est une peinture parlante"  (Marie-Philippe Commetti)

samedi 31 octobre 2015

En hommage à mon amie Sandrine (surnommée Sardine) disparue trop tôt le 18 mai 2014














Dans ces flots que tu aimais tant,
Tu as navigué, inlassablement.
L’océan était ton seul univers,
Les poissons, tes amis de la mer.
Sur la toile, de nos chemins croisés,
Une grande et belle amitié est née.
Que de bons moments passés
Ensemble, à jouer, rire, papoter !
Discrètement tu t’en es allée,
Ta Bretagne tu as quitté.
Ailleurs, ton âme continuera de voguer
Mais dans mon cœur et mes pensées
Petite « sardine », à jamais tu resteras gravée.


J.R. 13/09/2014

jeudi 29 octobre 2015

Bizou, le chat de ma fille













Bizou

Petit voyou
Assez casse-cou
Et passe-partout
Adorable Minou

Des caresses
De ta maîtresse
Et de la tendresse
Tu reçois sans cesse

De la joie tu donnes
Quand tu ronronnes
Et ta patronne
Tout, te pardonne

Parfois fripouille
Canaille, arsouille
Partout, tu fouilles
Si jolie est ta bouille

Quand tu te rebelles
Tes griffures sont belles
Et tes attaques réelles
Comme une ritournelle

Pattes de velours
Tigre quand tu cours
Tu joues bien des tours
Mais elle te voit toujours

Son amour, son bonheur
Un bijou, une faveur
Et jamais de rancoeur
Tu es son « petit cœur »

J.R. 31/05/2014