vendredi 20 novembre 2015

de la dure réalité au rêve bleu...


Insensées folie et haine
Causes de tant de peine
Indicible bêtise humaine
Corps et coeurs qui saignent 


    
Aucune tolérance à l'atrocité
Pas d'excuse à la cruauté
Quelle religion permet de tuer
Toutes ne prônent que la paix

 


Race et couleur de peau
Valeurs et principes moraux
Croyances et idéaux
Tous ensemble, tous égaux


Du courage face à la frayeur
De la force face à la douleur
De la bravoure face à la terreur
De la solidarité face à l'horreur



Vivre sans crainte, sans peur
Rêver de calme, de douceur
Espérer la paix, le bonheur 
Croire en l'avenir meilleur...

J.R. 20/11/2015











dimanche 8 novembre 2015

Ma saison préférée



Toi, mon automne, saison magique, envoûtante,
Je n'ai d'yeux que pour ta nature étincelante   
Quand surgissent de l'horizon les rayons du soleil
Faisant chatoyer tes couleurs sans pareil.

Tes arbres, petit-à-petit, se libèrent lentement.
Légères et folâtres, leurs feuilles, voltigeant,
S'éparpillent et se posent sur le sol embrumé 
Nous offrant ainsi un immense tapis bariolé.
 
Et lorsque ton vent s'agite et se met à souffler,
Il les disperse dans un tourbillon effréné.
Ici et là, partout, sans pitié, il les emporte
Et en dépose même jusqu'à nos portes.

Quand parfois tu assombris le ciel de nuages
Délivrant de la pluie en bruine ou averse sauvage
Et que tu nous prives ainsi d'un peu de clarté,  
Cela n'atténue en rien ton harmonie et ta beauté.

Toi, mon automne, saison féerique et merveilleuse,
A chaque fois que tu reviens, je me sens heureuse.   
La richesse de tes nuances toujours me fascinera
Ton spectacle enchanteur sans cesse me séduira.

J.R. 07/11/2015






lundi 2 novembre 2015

Belle citation !


"La peinture est une poésie muette et la poésie est une peinture parlante"  (Marie-Philippe Commetti)

samedi 31 octobre 2015

En hommage à mon amie Sandrine (surnommée Sardine) disparue trop tôt le 18 mai 2014














Dans ces flots que tu aimais tant,
Tu as navigué, inlassablement.
L’océan était ton seul univers,
Les poissons, tes amis de la mer.
Sur la toile, de nos chemins croisés,
Une grande et belle amitié est née.
Que de bons moments passés
Ensemble, à jouer, rire, papoter !
Discrètement tu t’en es allée,
Ta Bretagne tu as quitté.
Ailleurs, ton âme continuera de voguer
Mais dans mon cœur et mes pensées
Petite « sardine », à jamais tu resteras gravée.


J.R. 13/09/2014

jeudi 29 octobre 2015

Bizou, le chat de ma fille













Bizou

Petit voyou
Assez casse-cou
Et passe-partout
Adorable Minou

Des caresses
De ta maîtresse
Et de la tendresse
Tu reçois sans cesse

De la joie tu donnes
Quand tu ronronnes
Et ta patronne
Tout, te pardonne

Parfois fripouille
Canaille, arsouille
Partout, tu fouilles
Si jolie est ta bouille

Quand tu te rebelles
Tes griffures sont belles
Et tes attaques réelles
Comme une ritournelle

Pattes de velours
Tigre quand tu cours
Tu joues bien des tours
Mais elle te voit toujours

Son amour, son bonheur
Un bijou, une faveur
Et jamais de rancoeur
Tu es son « petit cœur »

J.R. 31/05/2014

A notre regretté petit chien Kenzo















Kenzo

Parfois ange, parfois démon
Toujours fidèle compagnon
Les sombres jours de ton maître
Toi, ce tout petit être
De ta présence, tu as illuminés
Tu n'as pas manqué
De bisous et de caresses
Entre vous beaucoup de tendresse
Tout ton amour tu lui as donné
En retour, tu as reçu le sien sans compter
Tu étais son petit loup comme il disait
Choyé, dorloté, pas de regrets
Tu étais son seul trésor
Et valais bien plus que de l'or
Toutes ces années
Passées à nos côtés
Puisque de notre famille
Tu faisais partie
La place que tu prenais
Cette joie que tu donnais
Petite bouille adorable
Tu étais incomparable
Ton absence est pénible
Pour nos coeurs sensibles
Tu viens de nous quitter
Mais jamais tu ne seras oublié

J.R. 21/11/2013

Un beau soir d'été

Le Soir

Dès que s'approche la nuit dans toute sa splendeur,

Le soleil s'évade dans l'immense horizon
Et dans le ciel qui perd sa tendre couleur,
Tous les oiseaux s'en vont regagner leur maison.

Moi, sur le seuil de ma porte, je le contemple

Emerveillée, heureuse. Mon coeur bat si fort
Que j'ai l'impression de découvrir un plus ample
Bonheur, quelque chose qui vaut plus que de l'or.

Cette émotion a tellement de puissance

Que deux larmes perlent sur mes joues veloutées,
Tandis qu'une douce brise s'avance
Et vient me caresser le visage fasciné.

On dirait que la lune me sourit et

Semble être la reine du royaume des cieux,
Tandis que les étoiles comme de petites fées
M'entraînent dans un monde merveilleux.

J.R. 01/08/1973


Histoire d'amitié vécue avec un enfant "différent" et adorable


Un enfant et moi,

Ce n'était qu'un simple au revoir

Mais mon coeur s'était troublé
Et ce fut un bien triste départ
Qui me fit presque pleurer.

Je l'ai regardé un instant
Et il m'a semblé apercevoir
Dans les yeux de cet enfant
Un signe de détresse, de désespoir.

Une grande complicité nous unissait

Et nous allions main dans la main
Comme des amoureux qui pensaient
Déjà au lendemain.

Nos rencontres furent assez brèves

Nous aimions souvent fuir la réalité
Pour pénétrer dans d'impossibles rêves
Qui nous rendaient heureux et fascinés.

Lorsqu'arriva ce jour maudit

Où nous devions nous séparer,
Nous ne nous sommes plus rien dit
Car nous perdions notre belle amitié.

J.R. 03/07/1974



Ma solitude

Ma Solitude

Dans le ciel calme et serein qu'est mon coeur

Se meurt chaque jour le triste soleil de ma vie.
Tandis que souffle en moi un vent de douleur
Et que mes larmes surgissent comme une fine pluie,

Mon désespoir n'est autre qu'un gouffre profond

Où les joies sont remplacées par des chagrins,
Où l'amour avec la haine se confond,
Où tous les regrets se tiennent par la main.

Oh sombre et merveilleuse solitude !

Tu me fais prisonnière de la souffrance
Et tu éveilles en moi la lassitude
Alors que tu restes ma seule préférence,

Tu inondes mes pensées de tendresse

d'amour, de haine, de peur, de mélancolie
Et tu me donnes l'envie d'une caresse
Pour me faire oublier la laideur de la vie

J.R. 05/12/1973


A maman

Maman

Il est un doux visage qui rayonne de bonheur,

Qui s'éclaire lorsque je l'embrasse.
Il est un doux visage qui jamais ne donne de l'angoisse.
Lorsqu'il se penche sur moi,
Je le contemple, simplement,
Comme un présent qui donne de la joie.
Et ce doux visage, c'est le tien.
Lorsque ton coeur toujours si bon
Me donne de la félicité,
Je me fais une image
Qui jamais ne pourra s'effacer.
Lorsque tes yeux toujours si purs
Me lancent des regards si tendres,
Je me dis que c'est merveilleux
d'être une Maman

J.R. 14/05/1972